Résumé La Rochelle

L’incontournable Open d’été de La Rochelle !

La question commence à se poser sérieusement au sein de la très saine association de Nantes Squash Sautron :

Qu’est-ce que le squash ? Un sport raffiné faisant appel à toutes nos capacités mentales et physiques ?

Un exutoire grotesque où deux déments courent jusqu’à l’épuisement après un bout de caoutchouc munis de ce que l’on appel communément des raquettes ?

Ou bien un alibi d’une rare subtilité pour festoyer tout un week-end tels des décadents de la dernière heure de l’empire romain ?…

A ce jour, le mystère reste entier et la question s’enfonce dangereusement dans le brouillard le plus épais que Londres ait connu.

Mais cette fois-ci, quelque chose de fondamental nous a été révélé…

C’est très chaleureusement que Damien et Myriam nous ont accueillis dans leur paradis retrouvé, comme Adam et Eve auraient accueilli l’humanité toute entière au paradis perdu,

nous apprenant que le fruit défendu, source des plus grandes discordes théologique, était en définitive… le citron vert !! Flottant paisiblement dans une rivière de canne à sucre distillée, accompagné de feuilles de menthe fraîche comme la rosée, le tout se dirigeant calmement vers une mer d’eau gazeuse… Quelle révélation !!

Un autre point de la plus haute importance est à éclaircir : l’homme et la femme sont-ils des animaux diurnes, comme les études comportementales arrogantes semblent vouloir nous faire croire, ou bien nocturnes, comme nous le prouvent les performances des joueurs de squash, bien supérieures la nuit à celles du jour ?… 8h, est-ce une heure pour se lever ou se coucher ?… Dieu seul le sait. Une chose nous rassure, c’est qu’il paraît qu’Il vomit les tièdes, et vu le goût de l’excès particulièrement prononcé chez certains d’entre nous, il se peut que nous Lui plaisions..

Voici donc en vrac l’essentiel de ce week-end : soleil, mojit

os, piscine à 18h, camping dans le jardin, chez Mémé, palet, mojitos, jacuzzi, bouteille dans la piscine à 4h du mat, danse, mojitos, burne out, water polo, water closed, peña, mojitos, piscine à 10h du mat, bronzette, eau de vie de cidre, piscine à 15h du mat… ah j’oubliais : squash of course !!..

 

La délégation nantaise pour cette édition ? La voici :

Lauranne, Karine, Max M, Corentin, Julius, Bruno, Alex, Baptiste, Max V, Simon, Mika, Jéjé, et en prime Cindy et Sarah venues encourager sans jouer. Un bravo spécial à Jéjé et Corentin pour leurs résultats sportifs, consultables ici : https://www.squashnet.fr/Src/

Merci aux bordelais, avec lesquels nous avons passé de bons moments et bravo pour leurs victoires respectives : le tournoi femme pour l’une et la tireuse à bière homme pour l’autre…

Merci aux niortais et lorientais, toujours présents sur la piste de danse..

Merci à Elisabeth et Stéphane pour le juge arbitrage.

Et un très grand merci à Damien, Myriam et Dorothée pour leur accueil princier !

A tous ceux qui n’ont jamais fait l’Open d’été de La Rochelle, il n’y a qu’une chose à dire : il faut le vivre au lieu de le lire !…

Résumé Open National de Brives

Chers lecteurs,
le comité de censure de l’association NSSquash vous informe qu’il considère que vous n’êtes pas en mesure de faire la distinction entre ce qui relève de la plaisanterie et la stricte vérité des faits énoncés dans le résumé de ce week-end, pour lequel il a été décidé que l’intégralité du texte restera caché au public.

Si la curiosité vous brûle néanmoins, apprenez qu’un exemplaire du texte est disponible à la bibliothèque nationale de France à Paris, où il vous suffit de vous présenter muni de votre licence de squash, votre livret de famille, votre passeport en cours de validité, un visa pour la Syrie et un timbre fiscal de 350 euros.

Vous pouvez également consulter une version à moitié censurée parfaitement illisible en demandant à cet email : commentmassacreruntextepourquildevienneincompréhensible@sylvaincerisier.com

Vous y apprendrez au moins que Julius, Max et Alex ont été inscrits à l’open national des Escures à Brives la Gaillarde…
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu…

Songe d’une nuit d’hiver

Avons-nous réellement vécu ce week-end, ou bien n’était-ce qu’un sombre rêve ?

On nous avait promis un tournoi décadent, où les limites du correct sont repoussées au-delà de l’imagination, sportivement, culinairement, festivement, sexuellement…

Quelle escroquerie !!! C’est le tournoi le plus coincé que la délégation sautronite ait connu depuis la fin de la campagne de Russie de Napoléon ! Retenue, Sobriété, Chasteté, Prière, Méditation : une ambiance quasi monastique ! Mais pourquoi nous faire croire que les vétérans savent « s’amuser » ?

Maris, rassurez-vous : vos femmes sont d’une fidélité à faire pleurer de désespoir le plus libertin des héros du Marquis de Sade !

Mais que s’est-il passé en réalité ?

L’arrivée de nos 2 équipes au Hpark eut lieu vendredi à 13h. Après cela, le contact a été rompu avec le reste du monde et c’est seulement grâce à la mémoire légendaire de votre serviteur que nous allons tenter de reconstituer cette aventure.

Le dernier arrivé dans la prestigieuse catégorie des vétérans (à une semaine près !) a essayé de dérider ses partenaires (tâche ambitieuse vous l’aurez compris..) en apportant un magnum de champagne pour attaquer la soirée dans des conditions optimale de compétition de haut niveau.

La sanction ne s’est pas faite attendre : bizutage en règle au restaurant le bouchon de Jaude dans le centre-ville de Clermont-Ferrand, haut lieu de perdition des âmes, avec l’obligation d’embrasser chaleureusement sur la bouche la patronne sexagénaire édentée et son serveur aussi inverti que barbu répondant au doux prénom de Raoul…

Une fois ces exactions commises, tout devenait possible, alors la suite ? Apéros après l’Apéro, Truffade, Saint-Nectaire, Cochonnaille, Sang du Christ, Carmagnac, Poire, Whisky, Mouvement au bar Les Barthom Frères, Bières, Bières fumées au lard, Bières cramouillées, Bières, Bières, Pipi, Pipi, Bières et retour acrobatique à l’hôtel, où la chambre 332 nous attendait pour nous révéler qu’un 2ème magnum de champagne gémissait d’impatience d’être soulagé de son contenu enchanteresse.. Résultat : zouk, macarena, sardines, etc.. Tout y est passé, possédés que nous étions par les rythmes envoutants que le téléphone du président crachait péniblement.

Lorsque 4h du matin sonna, la « fête » fut déclarée terminée, premier avertissement d’une longue série de déception, qui déclencha même chez l’une d’entre nous un dégout si profond qu’il lui a fallu instantanément rendre la moitié du très digeste saint-nectaire qu’elle avait précédemment englouti…

L’alibi de ce long trajet jusqu’en Auvergne étant la participation au championnat de France vétérans par équipe de squash, nous nous sommes donc déguisés en sportifs le samedi matin, mais nouvelle déconvenue : le SQUASH, un sport d’échange, noble, raffiné, intelligent, élégant, où les joueurs mettent en œuvre une tactique de construction de jeu pour placer au bon moment leur coups décisifs autant qu’incisifs, se transforme à partir d’un certain âge en SCOUATCH, un « sport » où le « but » du « jeu » consiste à refroidir la balle le plus rapidement possible en tentant de « conclure » le « point » dès l’engagement, une manière bien vulgaire de montrer que courir ne présente aucun intérêt..

A noter cet étrange incident : l’ex-trésorier s’en est pris assez brutalement à son ex-trésorière adjointe pour une obscure histoire de tôle lors d’un match où celle-ci arbitrait celui-là. Que viennent faire ces histoires de couverture au scouatch ? Incompréhensible !

Bref, on a quand même mouillé les maillots et les matchs se sont déroulés comme Dieu l’avait voulu.

Une fin d’après-midi moins chargée sportivement pour nos 2 équipes nous a permis de profiter de la piscine de l’hôtel, seul moment du week-end où l’âge des femmes ne s’est pas fait sentir, car nous avions amené dans nos bagages les 2 plus belles du tournoi, indiscutablement ! Un peu de subjectivité ne fait pas de mal..

Une fois cet agréable moment de détente dans des tenues minimalistes consommé, nous sommes retournés au club, pleins d’espoir pour cette 2ème soirée puisqu’on nous avait annoncé un concert d’Eric Truffaz ! Grave erreur… Un problème de sonotone nous l’a fait confondre avec DJ Truffade !!… Quelle déconfiture ! Il nous a fallu supporter pour la énième fois les indéboulonnables « tubes » merdiques des années 80 ! Réponse immédiate des Sautronites : Jagger Bomb et bassines de Mojitos pour faire passer la pilule « musicale ».

On pourra souligner la très bonne performance des Niortais, Grenoblois, et Parisiens du Cygne qui coucherons même une partie de notre délégation exténuée à 4h du matin une nouvelle fois, après avoir dansé toute la soirée les pieds collant de cocktails sucrés.

Quoi d’autre ? Rien : du flirt d’adolescente, là où on attendait des femmes mûres qui ont compris que le temps est impitoyable et qu’il ne faut pas en perdre en chichis puritains…

Vous l’aurez compris, le dimanche fut terrible pour beaucoup.

Les résultats sportifs vous intéressent ? Il y a scouatchnet pour ça : https://www.squashnet.fr/Src/  Ici c’est un résumé du tournoi, rien à voir..

Un dernier resto après nos derniers matchs et c’est le moment des adieux déchirants car un tiers de l’équipage continuait la route vers les Alpes où d’autres aventures les attendent, alors que les deux autres tiers rentraient sagement à Nantes où c’est le devoir qui les attend.

La conclusion ? Empruntons-la au grand maître de la littérature anglaise :

Beaucoup de bruit pour rien !