Ca y est, c’est parti pour 6 jours de chaleur et de sport à l’autre bout du monde.
10 000 km en 11h pour gagner 30°C. Les journées sont chaudes, très chaudes (pic à 38°C et ce n’est que le début de l’été).
Dès mon arrivée, je me jette à l’eau : piscine puis plage. Que c’est bon cette sensation de rafraichissement suivi de cette chaleur aussitôt sorti de l’eau.
J’entame mon 1er tour le lundi soir. Je joue Julien Gregoire, le président de l’asso de St Pierre.
Je gagne 3/0 assez facilement et prend quelques repères.
Même topo mercredi soir où je joue Mirko Mazzi. Peu d’échanges, je n’ai pas le temps de prendre du rythme et de me sentir à l’aise.
Ca me fait tout drôle de jouer Mirko car lorsque j’ai commencé le squash, il faisait parti des meilleurs seniors réunionnais !
Pas de match jeudi du coup je vais voir de la famille et profite du beau temps.
Vendredi soir, place à la demie finale contre Fabien Tessier, un bon 2A. Toute ma famille se déplace pour venir me voir jouer (1er fois qu’ils me voyaient jouer depuis que j’ai quitté l’île il y a 12 ans maintenant). Ouha…. la pression monte, monte, mon coeur s’emballe.
Je cache bien mons stress mais à l’intérieur c’est dur. J’entame mon match avec l’envie de bien jouer, de me relacher. Je le tiens bien dans les 1er échanges mais je lâche le score en milieu de jeu car je manque cruellement d’agressivité. Je n’arrive pas à agresser cette fichue balle, je subis … je m’incline 3/0.
Un Mathieu à 75% … qui n’aura pas réussi à montrer tout ce qu’il est capable de faire. Terriblement frustré.
Le lendemain, je joue mon dernier match pour la 3ème place. Je demande à l’avancer à 16h30 car l’avion décolle à 21h. Le club est à l’opposé de l’aéroport (1h30 de route).
Je bats Jean-Christophe Harriau (bibi) 3/2 dans la douleur et surtout la colère. Je n’arrive pas à frapper la balle, c’est lent, pas de confiance dans ce que je fais. Je m’en veux d’avoir montré un si mauvais Mathieu. Il faut vraiment que je progresse dans cette tête, pas le choix.
Je rentre 3 et finis 3. Je fais ce que j’ai à faire mais j’aurais voulu plus. Faire 10 000 km pour jouer moyen c’est pas top.Sur la route du retour, je n’ai que 2h30 pour rejoindre l’aéroport. On se prend un embouteillage du à un accident (une voiture en feu sur la 4 voies, marche arrière pour prendre une sortie à 200m), 30 min derrière un bus, 10 min à rechercher mes lunettes, une déviation qui nous rallonge… j’arrive avec 15 min de retard. A l’enregistrement, on me dit que c’est trop tard …
J’insiste comme un fou, sors le grand jeu… ouf ça passe.
Un grand merci à mon oncle qui de part sa boite, la SCVA, m’a sponsorisé en payant le billet d’avion. L’année prochaine, rebelotte, il me sponsorise de nouveau et peut être qu’il y aura un billet de plus offert. Il faut juste trouver le joueur.
Merci à Dominique Amar le juge arbitre et à Jacqueline Payet pour son acceuil plus que chaleureux. Superbe ambiance !
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