A chaque envie sa squasheuse !
Tabatha (un nom pareil a tout l’air d’être un pseudo) : nomade et curieuse de tout, elle écume les salles de squash en toute liberté et partage ses petites anecdotes. S’il y’a un open 100% féminin dans un rayon de 500 km, elle dit banco !
Carole (pseudo) : c’est la super maman. Les activités en famille, c’est son truc. Mais le week-end dernier, RAS-LE-BOL ! Elle passe la journée de samedi avec ses « cop’s ».
Clémence (pseudo) : du bio, de la relaxation, de l’énergie positive. Gourmande et naturelle, les petits « à-côtés » des tournois 100% féminin n’ont plus de secrets pour elle.
Samedi, l’association Nantes Squash Sautron a organisé un tournoi 100% féminin à la Maison du Squash.
20 joueuses de Sautron, des Cèdres, de Rezé, Rennes, Vannes et Bressuire ont participé à cette première édition remportée 3/0 par Nathalie Emery (2B-100) des Cèdres, face à Sophie Pillu (2C-114) de Rezé. Céline Samaras (2D-185) de Sautron monte sur la troisième marche du podium.
20 joueuses, 38 matchs, 2,5 arbitres – dont le Président – épaulés de justesse après de longues heures sans pause par Romain et Mike qui passaient là par hasard… Car la présence d’hommes fut tout juste tolérée pour servir les joueuses au bar, faire la cuisine, porter les sacs, aller chercher de l’eau, corder ou arbitrer. Le juge arbitrage, un poste à responsabilité, fut assuré par une femme, Béné.
Au fond, rien de distingue vraiment un tournoi 100% féminin d’un tournoi « normal », si ce n’est cette condition masculine réduite à l’état d’esclave et les raquettes lancées de rage contre les murs ou la vitre qui, faute de force suffisante, ne cassent pas. On retrouve les mêmes blagues graveleuses, les mêmes remarques sur la tenue d’unetelle ou unetelle « très sympa mais qui ne va pas à tout le monde » et le même regard lubrique devant un nu.
Les participantes eurent en effet la chance de découvrir en exclusivité un calendrier des joueurs du club, photographiés en – ou sans – petite tenue dans des situations du quotidien (fente en revers, podiums, douche, bar, banquet, etc.). L’objet, à mi-chemin entre le calendrier Pirelli et le film « A la recherche de l’ultra-sexe » a produit son petit effet, certaines joueuses le consultant furtivement à l’abris des regards ou entre 2 jeux pour se donner du courage.
Les compétitrices eurent également la possibilité de passer entre les mains expertes de Marie Bouin, hypnologue et relaxologue (http://www.mariebouin.fr) et d’Hélène Brethon, masseuse (http://massage-harmonieducorps.fr), venues exercer bénévolement tout spécialement pour l’occasion.
La journée s’acheva par un vaste banquet autour d’un délicieux repas au restaurant du club, suivi d’une soirée dansante au commencement de laquelle Romain, pour donner le ton, fit avec différentes partenaires une démonstration de cheerleading. Toutes les figures emblématiques et parfaitement inutiles que cette discipline comporte y sont passées : le porté Prep, le porté Liberty, le porté Falcon 1 Arm, le Reverse Knee Sand, etc.
Vers 4h30 du matin, tandis que le club allait fermer, nous avons recroisé Carole, la super maman, accoudée au bar, verre de Menthe-Pastille à la main.
Et voici ce qu’elle nous dît :
« La beauté est une question d’âme, pas d’âge. L’autre jour, un homme m’a dit que les rides de chaque côté de ma bouche sont comme des parenthèses entourant les belles choses que j’ai à dire. J’ai eu envie de lui sauter dessus pour obtenir un baiser de lui sur-le-champ ! Je ne comprends pas ces femmes qui veulent toutes se ressembler et qui se font tirer la peau jusqu’à perdre toute expression. »
Merci à Stéphanie pour les photos.